[12&13 mai 2018] Transvésubienne 2018

Content de te lire newPaul!
Superbe CR!

Je croyais qu'on t'avait perdu

newpaul a écrit:.merci l'UCC pour cette course de débile, si addictive, si belle, si ultime !!!! :volatilize: :volatilize:

Punaise, quels récits les gars!! ça envoie!
Moi qui avait du décommandé pour cause de vacances en couple (événement rare...), la météo dantesque m'avait consolé (je sais, c'est salaud pour les braves qui y étaient! ), vu que je m'étais dit que je ferais cette édition pour mon 1/2 siècle... Tant pis, le prochain peut-être?

Matthieu1984 a écrit:Content de te lire newPaul!
Superbe CR!

Je croyais qu'on t'avait perdu

merci pour ce message tout comme levens et pascal 1 patrice

en fait j'ai repris mes etudes et  eut des souci de santé , mais juqu'au bout la radon epic et la TV m'ont aidés à tenir inscrit 6 jours avant seulement j'ai eut chaud

RefrigeRider a écrit:Tu vends ton vélo??

Something new is coming .... THE DO IT ALL BIKE !
Verdict (photo a l'appui) dans une dizaine jours je dirais ;)

jchardon a écrit:

RefrigeRider a écrit:Tu vends ton vélo??

Something new is coming .... THE DO IT ALL BIKE !
Verdict (photo a l'appui) dans une dizaine jours je dirais ;)

À mon tour mais tout d’abord merci à tous pour vos encouragements et vos messages. Un vrai plaisir de croiser de nouveau newpaul et tous les potes du coin

Vendredi, retrait de la plaque chez Chullanka. Ambiance sympa où on retrouve pas mal de connaissances. Cette année, UCC m’a attribué le n°55. Est-ce un signe ? Avec ce numéro pour ma 5ème participation, je devais la finir une 5ème fois. Cette trentième édition s’annonce comme un retour aux sources. Mais cet hiver très enneigé et la météo annoncée pluvieuse pour ce dimanche promettent une édition épique, et ce fut le cas

Samedi, Patrice et moi, nous arrivons en fin de matinée à la Colmiane. On mange notre pique-nique puis on part faire une reco à pied du premier km. Ça monte bien dans le raide mais c’est sec, pour l’instant...

Entre midi et deux la pluie commence à tomber. Direction le café pour se réfugier où on retrouve les potes. Vers 13h, il pleut des trombes d’eau, le brouillard s’installe. On se demande même si le prologue sera maintenu. Finalement oui, vers 14h15 les premiers s’élancent alors que la pluie s’est calmée et s'arrêtera finalement. Petit échauffement avec chevelu puis viens notre tour. 15h25, départ dans ce raidard mais bien boueux maintenant, ça patine, dommage mais on s’en fou. L’intéressant c’est surtout ce qui arrive : le chemin du Facteur et qui était, comment dire, terrible. En effet, il n’a plu qu’au niveau de la Colmiane, pas dessous. On a donc descendu ce sentier jusqu’à St Martin dans des conditions de grip au top et qu’est-ce qu’il est bon, très bon, un régal. Tout le monde se retrouve sur l’esplanade du Vesubia Park. Très bon point d’arrivée mieux que le centre du village l’année dernière.

On remonte par la navette jusqu'à la Colmiane, on descend à l’hôtel puis c’est parti pour un gros nettoyage du vélo. Incroyable toute cette boue qui a pu s’accumuler en si peu de km.
Douche, préparation des affaires pour le lendemain, repas avec la sympathique famille Champarnaud et une bonne nuit avec une heure de plus que d’habitude car le départ est à 7h cette année.

Prégrille, on entend l'appel de son numéro puis on y va. Les quelques minutes avant le départ, test du départ avec Polo qui tient la rubalise de notre ligne. Le décompte du gourou et feu, on se lance. Les quelques centaines de mètres de descente puis la montée bien collante avec la pluie de la veille. C’est comme ça aussi dans le Bois Noir. Nous sommes sur les crêtes dans le brouillard et le crachin. Bon ben faudra faire avec. C’est peut-être le moment d’allumer la frontale

On passe sous le Tournairet. Modification du parcours de dernière minute certainement à cause de la neige. Car, en effet, de la neige il y en a. De bons gros névés plus ou moins compliqués à franchir.

Col d’Andrion. Bref arrêt au ravito puis on se lance dans la descente. Il ne pleut plus mais bien sûr la descente est grasse mais ça passe bien à part les 2, 3 passages vraiment tendus. On joue la sécurité, c’est encore long et surtout, je ne veux pas faire de grosse chute. J’ai déjà donné par le passé

Tout va bien en gestion pour atteindre le portage du Brec d’Utelle. Il n’est pas très long mais bien physique avec ses marches dans les cailloux roulants. Un petit coup d’oeil à la vue malheureusement voilée et on attaque la descente du Brec. Je n’y étais pas retourné depuis 2016. Quelle descente ! Longue, technique, physique, impardonnable. T’arrives à Utelle lessivé surtout avec la petite surprise du chef Edwards avant le village. Heureusement que le ravitaillement permet une petite récup avant de se diriger vers un autre gros morceau, la Madone d’Utelle. Un long mounta/cala puis une bonne mounta pour rejoindre la Madone et la descente. Plutôt des cailloux qui peuvent te transformer en steak haché . Je joue donc l’assurance sur plusieurs dizaines de mètres puis ça reroule. Dans le raide, bien pentu où là aussi, il faut toute sa lucidité pour ne pas s’en prendre une.

C’est en compagnie de Pierre, Fabrice et Vincent que je fais la descente jusqu’à Pont de Cros. Ça fait du bien de retrouver des potes. On arrive en bas. Merci à tous pour vos encouragements au passage sous la route . On franchit le pont et on attaque le portage. Il est long, c’est le moment de bien s’alimenter et gérer. Petit tunnel à Levens et quelques dizaines de mètres à la verticale très difficile à franchir vélo sur le dos. Voilà le canal ou on peut enfin pédaler pour descendre vers le ravito comme en 2016. Et bien non . On repart pour un détour qui emprunte une partie de l’XMB de Levens de cette année. Heureusement, le sentier est sympa, sans difficulté et nous arrivons au ravito. Là c’est le moment de bien refaire le plein en solide et liquide. Le plus difficile est derrière mais il reste encore un bon bout et surtout le ciel se noirci.

La route, un sentier puis une piste pour se rendre au Mont Cima. On le connait celui-là. Plusieurs rampes bien usantes avant de basculer vers Aspremont. Un dernier vers d’eau au ravito et direction le portage, le dernier enfin. Il passe bien. Reprise du pédalage sur le GR mais tout d’un coup des trombes d’eau s’abattent sur la course. Et il fait froid, je suis frigorifié, les doigts glacés. Je crois que je n’ai jamais fait ce GR aussi lentement mais il faut arriver au bout . J’arrêtais pas de me dire qu’il ne fallait surtout pas crever là, dans ces conditions. J’aurais vraiment eu du mal à réparer. Je continue comme je peux jusqu’à la route.

Le gars à l’intersection me guide vers la Nouvelle Jungle et me dit “bon courage”. Tout d’un coup, ça m'a rappelé de ce passage compliqué que nous avions pris en 2016 à sec. Là dans ces conditions, c’était l’enfer. Des torrents d’eau, de boue en plus de la pente, une boucherie. Impossible de tenir debout. Avec plusieurs kilos de boue sur moi, j’arrive au Paillon qui me servira de baignoire. En effet, le niveau d’eau était assez haut. Même en suivant les repères fluo UCC, j'avais parfois de l’eau jusqu’à la poitrine, j’ai même été emporté sur plusieurs mètres, pas très rassurant quand même. Au moment d’entrer dans le dernier tunnel, un bénévole me fait signe de remonter sur la route car c’est maintenant trop dangereux. Je prends donc la piste cyclable pour rejoindre l’arrivée. Plus tard, j'ai appris que j'ai été le dernier à rentrer dans le Paillon. Je comprends pourquoi il y avait autant d'eau

Je passe l'arrivée au moment de la tornade. Il n’y a même plus de ligne d’arrivée, c’est la panique totale. Des vélos et des tentes se sont envolés. Je retrouve Patrice et sa compagne. J’ai très froid, je grelotte. Je vais chercher mon plateau repas pour me réchauffer mais ça ne suffit pas. Je rêve de la voiture qui est à quelques km et des vêtements secs que j’ai laissés dedans. Peu de temps après, nous partons. Quel dommage cette météo pourrie ! Cette arrivée sur les galets de la Prom aurait pu être si belle. Et on aurait pu monter sur le podium par équipe. Car en effet, avec mon frère Patrice, et Vincent LOZACH, nous avions créé une équipe “les Riders de la Valmasque”. On fini 3ème. C’est donc une grande satisfaction pour nous et bien mérité après une journée pareille.

De mon côté, je termine 64ème au scratch et 5ème de la catégorie. C’est à ce jour mon meilleur scratch sur une TV que je ne suis pas près d'oublier. Je suis donc content surtout que tout s’est bien passé pendant la course

jchardon a écrit:

RefrigeRider a écrit:Tu vends ton vélo??

Something new is coming .... THE DO IT ALL BIKE !
Verdict (photo a l'appui) dans une dizaine jours je dirais ;)

Yeti sb5.5? On veut un bike check!

Superbe Pascal Bravo!
Le podium par équipe est monstrueux !

Super CR Pascal!

Je vote hightower LT pour le bikatoufaire de Julien.

Bravo Pascal !!! Toujours un plaisir de rouler avec toi ;-)

Merci à tous les trois . Bravo Refrigerider, bravo Cédric

Pour moi aussi Cédric, c’est toujours un plaisir de rouler avec toi

Pascal

Merci Fredo

Bravo à tous, vos résumés sont vraiment bien

Merci Fred

Je me joins à mes camarades pour te dire merci pour ton CR Pascal et bravo pour ta course. Un gros bravo aussi à Patrice qui a super bien gazé de ce que j'en ai vu

Merci Mitch. 47 pour Patrice, une belle et grosse perf

pascal06 a écrit:À mon tour mais tout d’abord merci à tous pour vos encouragements et vos messages. Un vrai plaisir de croiser de nouveau newpaul et tous les potes du coin

Le gars à l’intersection me guide vers la Nouvelle Jungle et me dit “bon courage”. Tout d’un coup, ça m'a rappelé de ce passage compliqué que nous avions pris en 2016 à sec. Là dans ces conditions, c’était l’enfer. Des torrents d’eau, de boue en plus de la pente, une boucherie. Impossible de tenir debout. Avec plusieurs kilos de boue sur moi, j’arrive au Paillon qui me servira de baignoire. En effet, le niveau d’eau était assez haut. Même en suivant les repères fluo UCC, j'avais parfois de l’eau jusqu’à la poitrine, j’ai même été emporté sur plusieurs mètres, pas très rassurant quand même. Au moment d’entrer dans le dernier tunnel, un bénévole me fait signe de remonter sur la route car c’est maintenant trop dangereux. Je prends donc la piste cyclable pour rejoindre l’arrivée. Plus tard, j'ai appris que j'ai été le dernier à rentrer dans le Paillon. Je comprends pourquoi il y avait autant d'eau

Je passe l'arrivée au moment de la tornade. Il n’y a même plus de ligne d’arrivée, c’est la panique totale. Des vélos et des tentes se sont envolés. Je retrouve Patrice et sa compagne. J’ai très froid, je grelotte. Je vais chercher mon plateau repas pour me réchauffer mais ça ne suffit pas. Je rêve de la voiture qui est à quelques km et des vêtements secs que j’ai laissés dedans. Peu de temps après, nous partons. Quel dommage cette météo pourrie ! Cette arrivée sur les galets de la Prom aurait pu être si belle. Et on aurait pu monter sur le podium par équipe. Car en effet, avec mon frère Patrice, et Vincent LOZACH, nous avions créé une équipe “les Riders de la Valmasque”. On fini 3ème. C’est donc une grande satisfaction pour nous et bien mérité après une journée pareille.

De mon côté, je termine 64ème au scratch et 5ème de la catégorie. C’est à ce jour mon meilleur scratch sur une TV que je ne suis pas près d'oublier. Je suis donc content surtout que tout s’est bien passé pendant la course

Top ce CR, merci ! Je savais que l'eau etait haute dans le paillon ...mais jusqu'a mi-torse, je suis sur le cul !

Et bravo les Riders de la Valmasque ! Comme quoi ;) Bon vous etes clairement pas les plus lents hein ;)

bravo pascal un vrai guerrier

très content de vous avoir croisé, j’espère que l'année prochaine j'aurais plus de temps pour papoter autour d'un jus de citron

Magnifique Compte rendu Pascal ! Bravo et merci, ça donne envie ... d'y retourner

pour Pascal .... on est pas dans  le même état vestimentaire u mont chauve



et encore j'ai pas passé la jungle

Merci à tous

@newpaul j’étais habillé plus light c’est sûr mais je me suis bien gelé du Mont Chauve jusqu’à l’arrivée et après

pascal06 a écrit:Merci à tous

@newpaul j’étais habillé plus light c’est sûr mais je me suis bien gelé du Mont Chauve jusqu’à l’arrivée et après

je te rassure moi ça coulait dans le cuissard à levens, j'avais l'impression de faire de la plongé, cette sensation quand tu te met à l'eau et que sa passe entre la peau et le shorty mais ça à duré une heure beurk

Vraiment dommage ces mauvaises conditions. Moi qui me voyais prendre un bain de soleil sur la plage les pieds dans l’eau à l’arrivée

L'an prochain ...

Espérons